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ancien capitaine d'infanterie; puis, en 1848, M. Badin. Récem­ment, à la mort de M. Badin, M. Jules Diéterle a pris la direction des ateliers; il l'a remise, il y a quelques années, au fils de son
■ prédécesseur.
Un grand danger avait menacé, en 1831, l'existence mème de
. la manufacture de Beauvais. Il était question de la réunir aux
Siège de fauteuil exéculé à la manufacture de Beauvais, vers 1835, pour le salon bleu des Tuileries.
Gobelins par mesure d'économie. Mais, sur les protestations du corps municipal, l'atelier fut rattaché à l'administration de la liste civile. Cette mesure nous a conservé un établissement fort intéres­sant et qui pourrait devenir, lui aussi, pour l'industrie privée une pépinière d'excellents chefs d'atelier et de tapissiers émé-rites. , On a pu examiner, à de récentes expositions, les productions de la manufacture de Beauvais, et constater qu'elle se mainte­nait scrupuleusement dans son domaine. Elle consacre, en effet, ses efforts à l'exécution de panneaux de dimension restreinte, ou de garnitures de meubles ayant pour motifs habituels de dé­coration des bouquets ou des guirlandes de fleurs. Elle copie